ANNULATION DU COLLOQUE ÉTUDIANT ORGANISÉ PAR LA CHAIRE DE RECHERCHE DU CANADA EN SOCIOLOGIE DES CONFLITS SOCIAUX (CSCS).

Problématique du colloque

Bien que la violence politique fasse partie de la réalité des rapports sociaux quotidiens et du rapport à l’État, les sciences sociales et, a fortiori, le public tendent à lui conférer un statut hors du commun en la réduisant, soit à son expression légitime sous la forme de la violence d’État, soit à son expression exceptionnelle sous la forme de la lutte armée ou du terrorisme. Sans écarter ces deux dimensions—la violence d’État et celle des acteurs sociaux non-étatiques—nous voudrions ici insister sur la continuité existant entre les différentes formes de violence politique ainsi que sur leurs manifestations récurrentes et régulières, voire ordinaires. En d’autres termes, plutôt que de poser la question de la violence politique à travers le prisme de l’exception, nous proposons de l’aborder par ses aspects quotidiens, matériels et symboliques tout en nous intéressant à la façon dont elle est liée aux formes de domination et aux rapports sociaux de classe, de sexe, de race ou autres, qui structurent nos vies. Bref, il s’agit de nous interroger sur la manifestation des formes élémentaires et des processus de la violence politique.

Comité organisateur

Marcos Ancelovici, professeur, titulaire de la CSCS (département de sociologie, UQAM)
Leila Celis, professeur (département de sociologie, UQAM)
Frédérick-Guillaume Dufour, professeur (département de sociologie, UQAM)
Paul Eid, professeur (département de sociologie, UQAM)