Émoji, interprétation et preuve: que comprendre de la pièce p-🙂?

Les plus enthousiastes en parlent comme d’une nouvelle langue. Mot de l’année 2015 pour le dictionnaire Oxford, il s’en utilise environ soixante millions par jour seulement sur Facebook. Émojis, binettes, émoticônes: ces petits pictogrammes destinés à transmettre une émotion ou une intention avec un message écrit font désormais partie des communications courantes. Alors qu'on les donne pour plus clairs que le texte seul, qui ne rend pas l'expressivité faciale ou la gestuelle du locuteur, on peut se demander s’ils ne contribuent pas, parfois, eux aussi à introduire une part d’incertitude dans le discours. À travers une étude empirique de la jurisprudence canadienne, mais puisant aussi à la linguistique, la sémiologie, la théorie de la communication ou les études culturelles, le présent atelier vise à mettre en lumière certains biais de conception (notamment sur le plan des normes informatiques internationales) et de perception liés aux émojis et à analyser leur incidence sur le droit, particulière le droit judiciaire, le droit de la preuve et la méthodologie de la recherche juridique.

clockCreated with Sketch.Date / heure

mercredi 6 février 2019
12 h 45 à 13 h 45

pinCreated with Sketch.Lieu

UQAM - Pavillon J.-A.-DeSève (DS)
DS-3470
320, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (QC)

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