Art et bêtise : entre récit hégémonique et histoire alternative de l'art contemporain

Les pratiques artistiques délibérément bêtes, ou stupides à dessein, sont passées en cinquante ans des marges aux feux des projecteurs. Comment comprendre l'institutionnalisation - et l'hégémonie - d'un art «bête» ?

Il faut articuler théorie esthétique, histoire des lieux et des institutions,  observation des œuvres ; il faut penser d'un seul tenant l'ensemble du champ de la culture et aborder l'histoire de l'art des dernières décennies en lien étroit avec les productions télévisuelles et cinématographiques. Il faut multiplier les écarts méthodologiques. On reviendra sur l'élaboration concrète de cette histoire alternative de l'art contemporain écrite au prisme de la bêtise, en gardant à l'esprit les difficultés qu'il y a à l'écriture de l'histoire du (presque) temps présent.

Morgan Labar est l'auteur d'une thèse de doctorat intitulée La gloire de la bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1960 (2018, Université Paris 1) dont la parution est prévue en 2020 aux éditions Les presses du réel. Il est actuellement boursier postdoctorant de la Terra Foundation à l'Institut National d'Histoire de l'Art et chargé d'enseignement à l'École normale supérieure (Paris). 

 

La conférence sera suivie du lancement de l'ouvrage L'image railleuse. La satire visuelle du XVIIIe siècle à nos jours.

 

Pour plus d'infromation, consulter le site Web du CRILCQ 

clockCreated with Sketch.Date / heure

lundi 21 octobre 2019
16 h à 17 h

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UQAM - Pavillon Judith-Jasmin (J)
J-1187
405, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (QC)

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