Chantier d’archivologie : en conversation avec Anne Klein

 Jeudi 22 septembre, 12h45-14h, au DC-2300 (279, Ste-Catherine Est, deuxième étage)

« De nouvelles perspectives sur la discipline s’ouvrent lorsque l’on pense les archives depuis l’exploitation plutôt que depuis la production des documents ou la mise en archives. »1

Professeure agrégée en archivistique au Département des sciences historiques de l’Université Laval, Anne Klein explore depuis plusieurs années les pratiques archivistiques contemporaines sous l’angle des conditions d’utilisation des archives. Animée par Emilie Banville, candidate au Doctorat en muséologie, médiation, patrimoine à l’UQAM et au Doctorat en histoire et théorie de l’architecture à TU Eindhoven, cette formule hybride entre le chantier étudiant et le midi-causerie propose de sonder les résonances entre les éléments d’une archivistique critique et ceux d’une « archivologie » à la croisée de l’architecture et de la muséologie.

Alors que l’archive « comme objet » s’impose comme source documentaire et matière première de toute entreprise historiographique, c’est plutôt autour de l'archive « comme sujet », c'est-à-dire l'archive comprise comme concept épistémologique et objet d'étude en soi, que s’articule la prémisse de cette conversation. Comment étudier, sur le terrain, l'usage des archives? Comment façonner une méthodologie axée sur les pratiques muséologiques comme forme d’exploitation des archives? Au-delà du dialogue, il s’agit d’esquisser une réflexion collective et interdisciplinaire autour de l’outil d’analyse critique que représentent les modalités et stratégies d’activation des archives.

1 Anne Klein, Archive(s), mémoire, art : éléments pour une archivistique critique (Québec : Presses de l’Université Laval, 2019).