Les chiffres sont clairs : en intelligence artificielle, moins d’une personne sur six est une femme. Pourquoi et quel est l’impact de cette sous-représentation? Doit-on blâmer notre système d’éducation? Comment rendre ce secteur plus attractif pour les femmes et notamment les jeunes? Faut-il faire ressortir sa portée sociale? L’implication accrue des femmes permettrait-elle le développement d’une IA plus humaine? Réflexion sur l’urgente nécessité de combattre cette absence de diversité parmi les concepteurs et développeurs de l’IA pour que cette dernière soit véritablement au service de l’ensemble de notre société.

Une causerie virtuelle avec la participation de :

Rim Assouel, lauréate de la bourse Antidote, étudiante au doctorat à l’Université de Montréal sous la direction de Yoshua Bengio. Rim Assouel est titulaire d’une maitrise en informatique et mathématiques appliquées de l’École Polytechnique de France et d’une maitrise en intelligence artificielle de l’Université de Montréal;

Nozha Boujemaa, spécialiste en intelligence artificielle de confiance. Elle est membre du réseau d’experts en IA de l’OCDE (ONE AI), Vice-Chair du AI HLEG de la commission européenne. Elle est chevalière de l’ordre national du mérite. Ex-directrice de recherche INRIA et fondatrice de l'institut DATAIA. Elle tient la chronique IA dans le journal Le Monde;

Marie-Jean Meurs, professeure d'informatique à l’UQAM spécialisée en IA, directrice scientifique de Calcul Québec et membre du Conseil des chercheurs de la nouvelle organisation d’infrastructure de recherche numérique;

Camille Morvan, postdoctorante à l’Université Harvard, cofondatrice et PDG de Goshaba et diplômée de l’Université Pierre et Marie Curie. Elle a reçu en 2019, le 1er Prix de Women in AI octroyé par Capgemini et l’organisme international Women in AI.

Animation: Sophie Malavoy, directrice du Cœur des sciences  

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