La tombe de Séthi Ier dans la Vallée des Rois

Organisée par la Société pour l’étude de l’Égypte ancienne

Conférencière : Florence Mauric-Barberio, docteure en égyptologie (Université Paris-IV Sorbonne), membre de la mission University of Basel Kings’ Valley Project et enseignante à l’Institut Khéops.

Titre de la conférence : « La tombe de Séthi Ier dans la Vallée des Rois. Présentation et aperçu des dernières recherches en cours ».

Voici le lien de la rencontre : Conférence Zoom du 10 mars 2021 à 11 h

Résumé de la conférence : Depuis sa découverte par G. Belzoni en 1817, la tombe de Séthi Ier (KV 17) passe à juste titre pour l’un des monuments majeurs de la Vallée des Rois. Premier hypogée royal à présenter une décoration étendue à l’ensemble des salles (réalisée essentiellement en bas-relief peint), il est aussi le premier dont la salle du sarcophage montre un plafond voûté à décor « astronomique ». En deux siècles, la tombe a malheureusement subi de nombreuses dégradations en raison de causes naturelles mais aussi humaines. Par chance, nous sommes renseignés sur son état initial par différentes sources du XIXe siècle, dont les dessins réalisés par G. Belzoni et A. Ricci en 1818. Le recours à cette documentation est indispensable pour identifier les fragments de décor aujourd’hui conservés dans certains musées ou subsistant in situ. En effet, des milliers de fragments décorés appartenant aux parois ou aux plafonds de la tombe de Séthi Ier ont été retrouvés dans la Vallée des Rois par la mission de l’Université de Bâle, lors de fouilles menées à l’extérieur de la KV 17 (1998-2006) et lors d’interventions dans le tombeau lui-même (dégagement de l’annexe P/Jc en 2015-2018). L’inventaire du matériel, entreposé dans la tombe voisine KV 18 qui sert de magasin, est aujourd’hui pratiquement achevé. Ce travail de longue haleine a conduit à des résultats escomptés (reconstitution de parties de décor endommagées) mais aussi inattendus. Ainsi, l’étude des fragments découverts à l’extérieur a montré qu’une partie d’entre eux ne pouvaient être replacés dans le contexte actuel de la tombe (où ils feraient double emploi) mais constituaient les vestiges d’un premier état du décor de la salle du sarcophage, modifiée à l’époque pharaonique, lequel se caractérisait notamment par une première version de la peinture « astronomique » sur plafond plat.

Pour de plus amples informations sur la conférence : https://www.sseamtl.org/Florence-Mauric-Barberio.html

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mercredi 10 mars 2021
11 h

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