Le neprum bourdaine, ennemi de la biodiversité québécoise?
Afin de mieux exposer les travaux qui occupent nos jeunes chercheuses et chercheurs en sciences de l’environnement, des étudiantes en fin de parcours aux cycles supérieurs à l’ISE présentent les résultats de leurs recherches – trop souvent méconnus! – aux membres de l’Institut et de la communauté uqamienne.Que vous soyez étudiant-e en fin de parcours curieux de voir l’aboutissement des travaux de vos homologues, professeur-e à l’ISE curieux de découvrir les travaux qui ont cours dans les équipes de recherche de vos collègues et potentiels futurs collaborateurs, étudiant-e nouvellement inscrit qui cherche à échanger sur le cheminement des études en sciences de l’environnement – ou curieux tout court! -, ces webinaires sont pour vous!
Tous les détails de la programmation pour cet hiver: https://ise.uqam.ca/webinaires-ise/.
Au plaisir de vous compter parmi nous!
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Le neprum bourdaine, ennemi de la biodiversité québécoise?
Gabrielle Roberge, candidate à la maîtrise en sciences de l'environnement
Résumé:
Il est bien connu dans le milieu scientifique que les espèces exotiques envahissantes sont parmi les problématiques les plus importantes sur l’environnement. Beaucoup de ces envahisseurs – notamment les végétaux – sont connus pour diminuer la diversité des plantes indigènes et des invertébrés. Le nerprun bourdaine (Frangula alnus Miller), originaire d’Europe, est un arbuste introduit dans l’est de l’Amérique du Nord vers la fin des années 1800 et est maintenant signalé comme espèce exotique envahissante au Québec. Malgré le consensus académique et scientifique sur le danger que représentent généralement les plantes exotiques envahissantes, certaines espèces sont plus menaçantes que d’autres. Malheureusement, les impacts du nerprun bourdaine sur la biodiversité sont encore peu étudiés et les quelques études réalisées montrent des résultats ambigus. Ma recherche a donc pour but de déterminer si F. alnus est problématique pour la biodiversité et la structure des communautés de plantes indigènes et de macro-arthropodes décomposeurs (mille-pattes et cloportes). Mes observations semblent montrer un effet négatif faible sur ces deux groupes par le nerprun bourdaine. Cette observation semble perpétuer l’ambiguïté face aux dommages environnementaux causés par cette espèce ; d’où l’intérêt d’investir davantage dans la recherche sur les complications que F. alnus peut engendrer.
Sous la direction de Tanya Handa (sc. biologiques) et de Dan Kneeshaw (sc. biologiques).
Date / heure
Lieu
Prix
Renseignements
- Marie-Audray Ouellet
- (514) 987-3000 poste: 3509
- ouellet.marie-audray@uqam.ca