La post-médiation culturelle est une notion relativement récente et encore en cours de construction dans les sciences humaines, en particulier dans les domaines de la médiation culturelle, de la muséologie, de la communication et de la culture numérique. Elle s'inscrit dans une réflexion critique sur la médiation culturelle. La post-médiation culturelle désigne une forme renouvelée, critique et souvent participative de médiation, qui prend acte des transformations des pratiques culturelles à l’ère du numérique, de l’interactivité et de la participation du public. Elle dépasse la médiation reposant sur une relation verticale et selon une logique descendante : un médiateur (musée, institution, expert) transmet un savoir à un public supposé « non expert ».

Les principaux axes de la post-médiation se construisent autour de :

• Décentration du médiateur
  • Le médiateur n’est plus le seul porteur légitime du savoir.
  • Les publics deviennent eux-mêmes producteurs de sens, d’interprétations.
    
    
• Logique participative et dialogique
  • Interaction accrue entre les publics, les œuvres et les institutions.
  • Forums, commentaires, créations collaboratives, co-construction de contenu.
    
    
• Contexte numérique
  • Les plateformes numériques deviennent des espaces de médiation.
  • Les publics naviguent, commentent, remixent, créent leur propre expérience culturelle.
    
    
• Critique de la neutralité
  • Reconnaissance que toute médiation est située, subjective, parfois idéologique.
  • Volonté de mettre en lumière les rapports de pouvoir implicites dans la médiation traditionnelle.

Le programme complet sera révélé au cours du mois d'avril. 

Tou·te·s sont les bienvenues : étudiant·es, chercheur·es, professionnel·les des musées.