Des effets bénéfiques sont largement reconnus aux jeux vidéo, médias sociaux et plateformes numériques diverses. Or, des effets délétères sont aussi décrits dans la littérature scientifique. Une des principales raisons est le manque d’encadrement de l’industrie vidéoludique et des plateformes de divertissement, qui se reflète particulièrement avec l’absence d’une classification indépendante et basée sur la science qui offrirait des informations cruciales pour faire des choix éclairés. La création d’une instance autonome et objective afin de proposer une catégorisation fiable, à l’image de la régie du cinéma, se présente comme une solution pour mieux protéger la santé physique et mentale des tout-petits, des enfants, des ados ainsi que de la population en général.

Avec Maude Bonenfant

Maude Bonenfant est professeure titulaire au Département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et docteure en études sémiotiques. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en jeu, technologies et société, codirectrice du Laboratoire de recherche en médias socionumériques et ludification et directrice du groupe de recherche Homo Ludens sur le jeu et la communication. Ses recherches sont orientées vers l’étude du jeu, les dimensions sociales des technologies de communication, les communautés en ligne, les réseaux socionumériques, les données massives et l’intelligence artificielle. Elle a récemment copublié le livre Les jeux vidéo pour enfant (2024, PUQ). 

20 novembre 2025

12h 45 à 13 h 45

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